mardi 25 novembre 2025

                                           Végétariennes d'abord! 

Ah, si toutes les Végétariennes* se donnaient la main, et sûr qu’il y en a parmi les scientifiques, les écrivaines, les artistes, les politiques, les ingénieures, les financières, les cinéastes, les architectes, médecins, enseignantes, juristes, magistrates, cheffes en cuisine et d’entreprises, les journalistes, les éditrices, cultivatrices, créatrices, fonctionnaires, ouvrières, techniciennes, membres  des Cop et compagnies ...et même parmi les hommes ! j’ai ce sentiment que cette volonté d’union pourrait changer la face du  monde.

  

  Quant à moi (pardonnez cette faiblesse de l’ego), ancien restaurateur de quatre-vingt-trois balais, ayant exercé principalement dans la Petite rue des Bouchers au cœur de Bruxelles ... Oui, cette ville élue par quelques Etats souverains du vieux continent, d’où émergeât ce fameux Siècle des Lumières et du Droit en général de chacun ayant son mot à dire (et couper la tête des autres parfois !).  Donc à ce titre, mais en me confessant d’abord, chères lectrices et lecteurs, j’avoue avoir profité à excès, consommé à outrance la chair et la bonne chère grâce à ce métier très lucratif du « miammiam ».  Mes Trente glorieuses en quelques sortes qui prirent fin en 1987 !   Par une prise de conscience (ou d’inconscience), à presque cinquante ans), je troquai alors ma toque contre ma guitare délaissée pendant près d’un quart de siècle ; en ce temps-là, le plus heureux de mon existence, ma guimauve comme la désigne Pierre Péret, m’accompagnait sur les terrasses de la Côte d’Azur, quand je chantais Brassens, Brel ou Aznavour, en faisant la manche. Du coup, me détournant de mes enseignes appétissantes, et, mais juste une vue de mon  esprit pas spécialement très objectif, comme par hasard, cette petite rue des Bouchers, se mit à décliner et sombrer dans une forme de vide monotone. Les quelques commerçants soi-disant restaurateurs se mirent à racoler de plus en plus,  les rares passants;  rares du fait que cet accès facile vers la Grand-Place, fut frappé d’opprobre par les autorités communales, l’Office du tourisme, ainsi que les médias.  Il m’arrive à ce jour parfois d’y circuler ; sans doute cédant à quelques souvenirs nostalgiques !  Que tristesse que ce lieu si vivant à l’époque, devenu bien morbide !  Et soudain, mes bien chères sœurs et mes bien chers frères, mon franc tombe (normal vu que je m’exprime en français) - en fait ce n’est pas juste à cet instant, il y a des années que j’y pense - cette rue de corporation de bouchers n’est-elle pas tout simplement imprégnée de la souffrance animale ?  Et qu’enfin, c’est ici et maintenant que nous les humains, dans une forme de mea culpa collectif, il faut bien que cela démarrerait d’un lieu-dit, pourquoi pas cette Petite rue des Bouchers.

Le Grand ’œuvre qu’on cherche en somme, quoi ?

 

À votre avis ?

*aussi celles et ceux qui ne le sont pas encore par habitude, convenance sociale ou familiale, par manque de courage ou par facilité, mais qui y pensent tout de même...

 

Merci


 By the way :

 

 À propos de nous simples mortels, cette chanson écrite déjà aussi trente-trois ans auparavant, avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements (digitaux)

L’Essénienne ? 




Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ?  Oui,  par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan,  vecteur de conflits depuis la nuit des temps.  En bref,  sortir du nationalisme...dans un premier temps:  être Européens...ensuite ,  peut-être Terriens...si  notre  Planète tiendra  le coup encore.  



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement



mercredi 19 novembre 2025

 



Cher David Van Reybrouck* , 

Ces lueurs d'espoir sont toujours réconfortantes de découvrir (ici,  grâce à 28 minutes d'Arte d'hier 18 novembre) des Hommes comme vous, super conscients de l'évolution (plutôt le déclin du Vivant) de la planète.    Cette nouvelle notion " Raison de Terre"  au lieu de Raison d'Etat, rentrerait elle dans cet ordre d'idée; pour qu'elle puisse germer enfin dans ces nombreuses têtes de la  COP 30 ? 
Puisse cette chanson "Tango Terre" apporter sa modeste contribution à votre Raison du bon sens...

David Van Reybrouck, né le  à Bruges, est un scientifiquehistorien de la culture, archéologue et écrivain belge d'expression néerlandaise.

                                         Tango Terre

Pour reprendre ce que je considère comme un précepte du sénateur Fulbright – merci de me permettre de le rappeler -

« Quand nos perceptions n’arrivent plus à tenir pied aux événements, quand nous refusons de croire une chose parce qu’elle nous effraie ou nous choque par sa seule nouveauté, alors l’écart entre le fait et la perception devient abîme et l’action devient inadaptée et irrationnelle. »

Au vu de l’Actualité, sommes nous certains, malgré les fulgurantes avancées scientifiques et technologiques, de notre objectivité en tant qu’humain, et d’agir au mieux pour le bien-être et l’harmonie du Monde ?  Nous en doutons, n’est-ce pas ?

 Mais parfois tombe des Cieux parmi nous, pauvres mortels, comme des prophètes, des mutants, - pourquoi pas déjà des Hommes augmentés ? – qui nous apportent leur sagesse, leurs visions et nous transmettent un peu de leur lumière et clairvoyance, tel qu’un F.S Fitzgerald le pensait , à l'aube des années troubles du nazisme : 

« Il faut savoir que les choses sont sans espoir,

Et être pourtant déterminés à les changer » ...

Aussi, ce plaidoyer en leur nom :

Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

                                                            Un clic pour écouter cette chanson

Arrangements et clavier :  Jean-Marie Dorval

                                          Le désir de la Terre?                                                     

C'est de voir comme elle est belle

De la contempler et s'y trouver bien

Que les hommes y prospèrent 

Dans une entente fraternelle

Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin

Le désir de la Terre

C'est de penser comme elle

Libre de toutes frontières pour établir les liens

 

Refrain:

 

Mais elle est comme une femme 

Qu'on a violé

Par des bombes et des flammes 

Pour l'aseptiser

Car nous les petits hommes

Croquant la pomme...de la Connaissance? 

La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses

La Connaissance ! N'est pas que l'expérience

La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

 

Le désir de la Terre 

C'est de vivre comme elle

Sans vouloir changer le cours de son Histoire

Laissons couler les rivières

Nul besoin de tutelle

Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires

Le désir de la Terre c'est d'être en communion

On saura quoi faire pour gérer ses nations

 

Le désir de la Terre

C'est se sentir en elle

Au paradis comme elle à travers les cieux

Dansante dans l'Univers 

Amoureuse du Soleil

Que femmes et hommes ensemble

Soient vraiment heureux

Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant

De l'amour mères et pères

Pour la vie d'un enfant

 

Et s'accomplira sa voie sa destinée

Fière de nous porter dans l'immensité

Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 

samedi 15 novembre 2025

 

Non, pas la peur de mourir...la peur de tuer

 

 Répond l’un des insurgés à Jean Valjean dans « Les Misérables », pendant qu’il guettait avec son fusil l’arrivée des soldats du roi, derrière les palissades dans ce Paris en révolte, au milieu du 19ième Siècle...

                                     Peut-être une des plus belles pensées de Victor Hugo !


Mais écoutez, écoutez * encore ce requiem, qu'un de vos frères chante, suite à cette longue Histoire des hommes et leurs éternels conflits:

Ah,  ces  folies de l'humanité!

(* ou lisez le simplement)

Un clic sur ce requiem pour l'écouter

Musique: Alan Booth 


Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


 

samedi 25 octobre 2025

 

Que dire ce dernier samedi d'octobre 2025



Évidemment, le plus facile serait d’allumer la télé ou cliquer sur Google
Pour échapper à l’ennui qui nous ronge dès qu’on ne se sent plus utile
Et laisser la question en suspens : « De pourquoi sommes-nous là ? »
Puisque selon d’éminents philosophes, nous sommes ici pour une raison.
Mais laquelle ? « La preuve par l’âme », de la plume de feu François de Witt,
Apporterait-elle la réponse déjà évoquée chez les anciens Grecs de Platon ?
Bien qu’Aristote émît quelques doutes aux visions du Maître quant à l’au-delà.
Le Néant, d’après lui, règlerait l’hypothétique avenir de notre si précieux esprit :
L’amour platonique en prime…et le Paradis !    Ce que réfuteront les cartésiens
Terre-à-terre, dont certains plus athées clameront : « Après-nous les mouches ! »
Bah, si cela ouvre le débat des religions, qui ne sont pas faites pour les chiens !
-         Encore qu’un St François d’Assise, pour cette idée, soupirerait de cette approche :
« -Plus importants que les bêtes, nous les humains ? » Au nom de Dieu !  Et l’Avant ?
Avant que nous puissions transmettre par l’écriture ce Verbe du Commencement
Qui nous permit de structurer nos pensées, notre Évolution et graver l’Histoire,
Ce qui n’empêchera pas – et serait même un frein -   les sophismes, poussant au désespoir,
Cette humanité aujourd’hui masquée,
Soumise aux nouvelles lois du Marché.  

Petit rappel d’une chanson, écrite à Paris, en 1988.

« Je lève le voile »
(Aujourd’hui, ce serait plutôt :
 Bas les masques)





Arrangements :  Alan Booth

Je suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires, dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières et j’veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations, mais sans excès et sans émoi.

Alors dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer, n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant, ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps, loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière.