dimanche 19 novembre 2023

 

Que (et comment) penser aujourd’hui ?

 

Au fond, c’est peut-être là que le bât blesse : « penser ».

Krisnamurti nous propose l’Éveil par la non pensée.  Bien sûr, il ne s’agit pas de la rejeter systématiquement !  Elle constitue néanmoins la base de notre psyché.

Pour préciser ce lien indissociable, pourrait-on la comparer au six septième du volume immergé d’un iceberg, d’où la partie émergente serait comparable à cet état d’esprit que le philosophe indien préconisait au siècle précédent ?  N’est-ce pas grâce à l’observation, la réflexion que l’on attribue à quelques cerveaux pas spécialement scientifiques...simplement éclairés, parfois à l’état de repos - Ils étaient là par hasard, juste au bon moment- qui permet l’Evolution du genre humain ?

J’ai donc la faiblesse d’émettre quelques bémols à « Je pense donc je suis ».

Je suis quoi ?  L’homme ? Un animal qui tue, comme répond celui qui fit abolir la peine de mort en France en 1981, à savoir le presque centenaire Maître Robert Badinter à Augustin Trapenard, le présentateur de la Grande Librairie, aux vus des massacres que nous savons.

 

Au cinq milliards de Sapiens en 1987, je m’étais permis de chanter : 

 

« Un Homme, c’est naturellement bon » ...

 

Chanson qui m’était venue sans pour autant me référer à J.J. Rousseau.  Un simple jeu de mots par l'énumération des cinq premiers chiffres, pour résumer :

 

Un, et seul, livré à lui-même, il est naturellement bon ;

À deux, c’est déjà différent, ils se prennent pour quelqu’un ;

À trois commencent les chuchotements où un homme seul n’a jamais raison ;

Quatre hommes peuvent devenir dangereux ;

À cinq en comptant par milliards, etc.

 

Et je concluais :

 

Mais quand les fléaux de la Terre

Surgissent comme des cris de colère

S’éveillent soudain des Hommes nouveaux

Des Hommes qui feront ce qu’il faut

Ils redeviennent tous solitaires

Ensemble des Hommes c’est beau !

 

Cependant, maintenant pour nos huit milliards de contemporains, où je n’y vois pas que des amis prêts à s’entraider, l’enthousiasme me manque pour encore la proposer.

À l’instar de Maître Robert Badinter qui nous rappelle le troisième amendement de la charte internationale aux droits des Hommes :

 « Le droit à la Vie »,

  C’est, « You, Gosses, la Vie », une complainte composée en 1994 pendant le conflit en Ex Yougoslavie 

 

Cher Maître, permettez-moi de vous la dédier …

 

La Vie, la Vie, la Vie...


« You, Gosses, la Vie ».   
Un clic pour écouter la chanson

Arrangements et guitare-basse:  Alan Booth
Pierrot de Biesme guitare 
Batterie Bob Darch
Piano Rudy Mynaert
Duo avec,  pour la partie en anglais, Joëlle Neef

 Il était Albanais et avait fui le conflit refusant de prendre les armes !

Je lui avais demandé de la traduire en yougoslave et il m'a répondu : Dans quelle langue, il y en a ...* .Finalement, j'ai opté :  Anglais Français pour vous le dire : " La vie, la vie, the life…"

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