Végétariennes d'abord!
Ah, si toutes les
Végétariennes* se donnaient la main, et sûr qu’il y en a parmi les
scientifiques, les écrivaines, les artistes, les politiques, les ingénieures,
les financières, les cinéastes, les architectes, médecins, enseignantes,
juristes, magistrates, cheffes en cuisine et d’entreprises, les journalistes,
les éditrices, cultivatrices, créatrices, fonctionnaires, ouvrières,
techniciennes, membres des Cop et
compagnies ...et même parmi les hommes ! j’ai ce sentiment que cette volonté
d’union pourrait changer la face du
monde.
Quant à moi (pardonnez cette faiblesse de l’ego), ancien restaurateur de quatre-vingt-trois balais, ayant exercé principalement dans la Petite rue des Bouchers au cœur de Bruxelles ... Oui, cette ville élue par quelques Etats souverains du vieux continent, d’où émergeât ce fameux Siècle des Lumières et du Droit en général de chacun ayant son mot à dire (et couper la tête des autres parfois !). Donc à ce titre, mais en me confessant d’abord, chères lectrices et lecteurs, j’avoue avoir profité à excès, consommé à outrance la chair et la bonne chère grâce à ce métier très lucratif du « miammiam ». Mes Trente glorieuses en quelques sortes qui prirent fin en 1987 ! Par une prise de conscience (ou d’inconscience), à presque cinquante ans), je troquai alors ma toque contre ma guitare délaissée pendant près d’un quart de siècle ; en ce temps-là, le plus heureux de mon existence, ma guimauve comme la désigne Pierre Péret, m’accompagnait sur les terrasses de la Côte d’Azur, quand je chantais Brassens, Brel ou Aznavour, en faisant la manche. Du coup, me détournant de mes enseignes appétissantes, et, mais juste une vue de mon esprit pas spécialement très objectif, comme par hasard, cette petite rue des Bouchers, se mit à décliner et sombrer dans une forme de vide monotone. Les quelques commerçants soi-disant restaurateurs se mirent à racoler de plus en plus, les rares passants; rares du fait que cet accès facile vers la Grand-Place, fut frappé d’opprobre par les autorités communales, l’Office du tourisme, ainsi que les médias. Il m’arrive à ce jour parfois d’y circuler ; sans doute cédant à quelques souvenirs nostalgiques ! Que tristesse que ce lieu si vivant à l’époque, devenu bien morbide ! Et soudain, mes bien chères sœurs et mes bien chers frères, mon franc tombe (normal vu que je m’exprime en français) - en fait ce n’est pas juste à cet instant, il y a des années que j’y pense - cette rue de corporation de bouchers n’est-elle pas tout simplement imprégnée de la souffrance animale ? Et qu’enfin, c’est ici et maintenant que nous les humains, dans une forme de mea culpa collectif, il faut bien que cela démarrerait d’un lieu-dit, pourquoi pas cette Petite rue des Bouchers.
Le Grand ’œuvre qu’on cherche en somme, quoi ?
À votre avis ?
*aussi celles et ceux qui ne le sont pas encore par habitude, convenance sociale ou familiale, par manque de courage ou par facilité, mais qui y pensent tout de même...
Merci
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