mercredi 5 juin 2019

Alors, est-ce dû aux déchets  plastiques, la face émergée de la pollution, nouveau phénomène: ces sargasses ( algues nocives) qui envahissent à grande vitesse les plages  paradisiaques des Caraïbes et Golfe du Mexique?  Effets migratoires dérangeant aussi, qu'on pourrait, avec un peu d'imagination,  associer à toutes ces grappes humaines qui s'exilent à la  recherchent de terres d'accueilles et qui inquiètent nos institutions financières.  Pourtant,  la fibre de la solidarité existe bien:   à voir   les budgets spontanés qui couvriront la restauration à l'identique* de  Notre-Dame!     C'est bien...enfin!

Parfois, nous les simples mortels   on prend conscience et on change d'orientation vers des projets d'avenir peut-être plus en adéquation où la venue d'un enfant et sa survie prend une place prépondérante. 


*S'accrocher au passé!!!  Pourquoi ne pas marquer et nous affirmer par la transition des avancées techniques et plus économiques ?  

Petit rappel d'une chanson  

Dilemme

  
Restaurateur quasi industriel, je me suis brusquement senti coupable. Pendant des années, je m’enrichissais au détriment de la vie des autres*.   Mon acte de contrition fut la chanson, devenue ma grande priorité. J’estimais qu’elle était un moyen plus direct pour sensibiliser le cœur des masses, face aux évidences qui parfois n’apparaissaient pas clairement.  Par exemple, rien que la peur de l’approche amoureuse n’est-elle pas un des facteurs déstabilisants ? Aujourd’hui, l’éducation sexuelle consiste plus à se préserver l’un de l’autre, plutôt qu’un engagement profond de l’un pour l’autre.   Voici la chanson préférée de mon père : 

*Évidemment que j'avais tout faux! 



Dilemme

Arrangements :  Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste

Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline,  cheveux pêle-mêle

Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu,  l'aventure  et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?

Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer  qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?

Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi


Et créer simplement un enfant

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