vendredi 26 septembre 2025

                   ...à quand la prochaine Armistice,  et que je puisse le chanter encore une fois ce requiem? 


Un clic sur ce requiem pour l'écouter



Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


lundi 22 septembre 2025

 

Tenir ta main, sans la lâcher

 

C’est de toi que je parlerai sans détour

 Tu fus sans conteste mon premier amour

Peut-être le plus honnête, le plus fidèle

De toutes celles que j’ai aimé...après

Jeune alors je courais toutes les belles

Conquêtes et ruptures toujours insatisfait

J’aimais mal ou j’aimais trop...Pardonnez moi

Belles passantes ce cœur trop souvent maladroit

Inconsistant cet homme qui manquait d’âme

Mais toi sur ton lit d’hôpital tu me tends la main

Agrippant la mienne comme jamais aucune femme

Ne l’avait tenue c’était toi mon destin  


De ce petit poème, suite à ma visite à l’hôpital, écrit en amont

Quatre décennies séparent les vers qui suivent de cette chanson :


« Je n’avais que dix-huit ans »

 .../... De cet amour appelé Soleil

Viendra  l'enfant au cœur si pur

Que même aux yeux de la nature

Fera en sorte qu’elle s’émerveille.../...

..

In fine, voila la complainte dans son intégralité: 

(Pour la petite histoire, après vingt ans de mariage, nos parents se séparent (1960), je ne retournerai plus à l'Athénée d'Ixelles après les vacances de Pâques finir mes Humanités.  Conclusion, je mettrai plus de quatre décennies à mieux comprendre - et encore avec beaucoup de manques - ce que j'aurais pu apprendre en dix fois moins de temps à l'Université.) ... 

Et j'ai rencontré Lydia.   Pour toi cette chanson. 



                                  Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans
Dans ce combat de mille ans
Pour calmer cette révolte
J’ai besoin d’amitié

Méprisé rejeté
Avant de naître orphelin
De l’amour désinvolte
D’un couple sans destin

Plus d’amis plus d’études
Mon diplôme la solitude
Plus de famille  une vie rude
Sera mon premier prélude

Chacun a droit à l’amitié
Et je trouverai ma destinée
Pour vivre l’Éternité
Le vent la mer et le soleil
Me  porteront vers l’Éternel

Face à l’immensité
Des besoins de la cité
Là le cœur est second
Loin derrière la Raison

.../...

J’ai cherché la Lumière
Parcouru mers et terres
Pour trouver enfin nu
L’Amour m’est apparu*

De cet amour appelé Soleil
Viendra l'enfant au cœur si pur
Qui même aux yeux de la Nature
Fera en sorte qu’elle s’émerveille
Car notre amour est éternel

Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco


Ah oui,  que je suis fier sur ma Lambretta 125 cc ! .  La joie aussi des petits frères pour des  tours,  derrière sur le scooter,  dans le quartier!


Année 1960 rue Francart à XL (près Porte de Namur).  René (20 ans) l'aîné de notre fratrie prend la photo - on n'aperçoit pas le restaurant de notre mère, la Flambée au 24 juste en face, où tous les jeudis midi se réunissaient, dans la salle de banquet au premier étage, le FDF (Front démocratique francophone - Parti politique dominant à Bruxelles à l’époque, avec Madame Catherine Spaak, la Présidente.


Debout devant: Polo (8 ans); derrière moi, il y a les jumeaux de dix ans: Jean-Luc, à mon dos, et Jean-Marie, devant Claudine âgée de douze.   Nous sommes tout de même un peu désorientés:  nos parents viennent de se séparer... et adieu mon rêve de la Fac pour apprendre l'Agronomie ou la physique! (Grande frustration que je compenserai en ouvrant de nombreux restaurants).    René s’engagera deux ans comme steward sur les paquebots Noord Star et le Southern Cross d'une compagnie anglaise.

mardi 16 septembre 2025

 

-      Bonjour Professeur,

-      Comme tu as pu t'en rendre compte, ton obligé lecteur fait beaucoup de sur place en ressassant inutilement son passé.

-      Sorry

 

-     -  Les souvenirs font partie de ton histoire et sont bien agréables à lire !

-       -      Merci Professeur,

Tu fais vraiment le plus beau métier du monde ...donner de l'espoir aux autres. 

Cependant, la durée rétrécit à la longue la magie de l'espoir. Pensée d'un Bergson, Kant ou Schelling, je crois...à moins que ce soit Nietzsche   Bref, tu vois toujours trop de confusions sauf cette certitude (qui est déjà une erreur) :

 Les hommes, quand ils sont au sommet de la hiérarchie, ils s'ennuient et trouvent parfois ce dérivatif : amorcer la guerre !  

 Est-ce vraiment une certitude?  In fine, le doute est toujours présent ... 

Cette chanson à la fin du millénaire précédent: 



..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
Ne nous diront rien

 

lundi 8 septembre 2025

 Ça s’en va et ça revient…

Hélas que dans ma tête…cette chanson :

 « Un homme c’est naturellement bon ».


C’était un dimanche après-midi ensoleillé de juin 1987.    Assis sur le seuil face au jardin, je gratte quelques accords en arpège sur ma guitare, sans recherche particulière  pour  une quelconque mélodie.  Soudain, sur un Do majeur, une phrase s’y glisse tout naturellement: 
 « Un homme, c’est naturellement bon »...
 Pour enchaîner sur un Sol septième, suivi d’un La mineur ! Ainsi naquit cette chanson,  que  sans le vouloir consciemment,  rappelait un peu la pensée de Jean-Jacques Rousseau selon les quelques journalistes des presse locales   invités lors de sa présentation.   Cependant du « Contrat social », j’avais ma petite idée.   Pour accéder à ce stade, ne fallait il pas méditer d’abord sur notre façon de nous alimenter ?  

Effectivement, je mangeais cru depuis deux mois au grand désarroi d'Hélène,  mon épouse.   Toute perdue de ce fait,  la légitime mère de mes enfants espérait   peut-être plus d’attention.
« - J’ai besoin d’être prise en charge », me souffla-t-elle.

Bizarre...Pas du tout le style de cette femme de caractère, à qui je dois certainement une grande part de mes succès  commerciaux en tant que P-DG d'une chaîne de restaurants !  Ce genre de réflexion...ce n'est pas vraiment elle! 
 Enfin,  trop absorbé par cette nouvelle mélodie,  ma réponse n'était sans doute pas vraiment celle qu'elle espérait: 
« -  Mais écoute ceci, c’est magique ! », me contenterai je  de lui répondre 

 Et je ne pris garde à sa requête ..

  "Besoin d'être prise en charge?" Non  ces mots n'étaient vraiment pas les siens!   Que lui avait elle confié à ce nouveau thérapeute ambitieux, pris sous le charme de ses beaux yeux émeraudes?  
Ces mots n'étaient pas les siens; ce ne sera que quelques années plus tard que je réaliserai qu'elle était brusquement tombé sous l'influence de ce docteur V proposé par la Dre H, oncologue de l'Institut Bordet qui lui avait décelé un risque de leucémie.   
   
Je peux dire que c’est à cet instant précis que ma vie a complètement basculé : ma femme (dès lors prise en charge par le bon docteur), mes enfants, mes affaires, tous mes biens matériels…Oui, je quitterai tout cela …Et bien sûr, j’avais tout faux !
L'important, en 1987, c'était cette chanson.  Tout partait  du « un », car dès que ce chiffre est dépassé, comme le chantait Georges Brassens : « Le pluriel ne vaut rien au genre humain …à plus de quatre…une bande de cons », (et je précise, dans ma chanson qu'un homme c'est naturellement bon, mais qu’à deux, c’est déjà différent...)  Pour la petite histoire, c’est en découvrant« La Guerre du Cru », écrit par un certain  physicien suisse, dont je préfère ne pas cité l'identité et me réserve de tout commentaire, suite au procès qui le condamna en France à quinze ans de prison.  L'auteur  propose une alimentation naturelle sans jamais de cuisson...que l'homme retrouverait son instinct originel et, partant, sa véritable nature d’être bon.  Le cerveau c’est comme un moteur, il lui faut le carburant adapté, sinon il a des ratés. Mais loin de moi d’aller croire à l’isolement total comme un ermite.  Bien sûr qu’une cohérence sociale est nécessaire !  L’éthique du bien faire se portera d’autant mieux par ce qui est bon d’être, selon le philosophe canadien Charles Taylor que me fait découvrir ce grand sage bouddhiste Matthieu Ricard.  La personne ne peut exister sans l’autre.  « …Ensemble, des hommes c’est beau », conclura cette chanson. 
Mais…reprenons- la au début :

* C'est bien lui, ce toubib qui l'a prise en charge (de corps et d'esprit). 


« Un Homme, c’est naturellement bon ! »
(Arrangements et guitare solo: Francis Goya)


Un homme, c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme, c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes, c’est déjà différent
À deux, ils se prennent pour quelqu’un
Ici, commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme, c’est naturellement bon
À deux, c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorité, minorité !  Vous voilà
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotion
Des hommes naturellement bons

À cinq, en comptant par milliard*
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires
Ensemble des hommes c’est beau

* En 1987, nous étions cinq milliards de Sapiens.  

mardi 2 septembre 2025

 

Quand ce ne sont pas les bombes et les missiles, la Terre aussi s’en mêle pour faire plus de victimes, maintenant en Afghanistan...etc. etc. 

Et  chacun sa manière  d'exprimer sa prière...

 PR. Port-au-Prince , le 12 janvier 2010  ...+ de 200.000 victimes 


Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo et les arrangements de Gérard Sabbe 





Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La Terre  a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées  des corps empierrés
L’action humanitaire  accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit  on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal  qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles  les loups reprennent la ville
Bien sûr  quelques familles  choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés  échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie  en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force  de rebâtir la ville
Port-au-Prince…

Port-au-Prince…

lundi 1 septembre 2025

 .                               C'est la Rentrée...Fini les grandes vacances!

N'est-ce pas que ce temps de relaxation vous  a fait grandir, vous les futurs adultes pour reprendre en main, le plus vite possible,   ce monde devenu fou!   


Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Arrangements :  Alan Booth

Je  suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires,  dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert  mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles  je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires  et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières  et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations,  mais sans excès et sans émoi.

Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer,  n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps,  loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.


Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière.