Tenir ta main, sans la lâcher
C’est de toi que je parlerai sans détour
Tu fus
sans conteste mon premier amour
Peut-être le plus honnête, le plus fidèle
De toutes celles que j’ai aimé...après
Jeune alors je courais toutes les belles
Conquêtes et ruptures toujours insatisfait
J’aimais mal ou j’aimais trop...Pardonnez moi
Belles passantes ce cœur trop souvent maladroit
Inconsistant cet homme qui manquait d’âme
Mais toi sur ton lit d’hôpital tu me tends la
main
Agrippant la mienne comme jamais aucune femme
Ne l’avait tenue c’était toi mon destin
De ce petit poème, suite à ma visite à l’hôpital, écrit en amont
Quatre décennies séparent les vers qui suivent de cette chanson :
« Je
n’avais que dix-huit ans »
.../... De cet amour appelé
Soleil
Viendra l'enfant au cœur si pur
Que même aux yeux de la nature
Fera en sorte qu’elle
s’émerveille.../...
..
In fine, voila la complainte dans son intégralité:
(Pour la petite histoire, après vingt ans de mariage, nos parents se séparent (1960), je ne retournerai plus à l'Athénée d'Ixelles après les vacances de Pâques finir mes Humanités. Conclusion, je mettrai plus de quatre décennies à mieux comprendre - et encore avec beaucoup de manques - ce que j'aurais pu apprendre en dix fois moins de temps à l'Université.) ...
Et j'ai rencontré Lydia. Pour toi cette chanson.
Je n'ai que dix-huit ans
Je n’ai que dix-huit ans
Dans ce combat de mille ans
Pour calmer cette révolte
J’ai besoin d’amitié
Méprisé rejeté
Avant de naître orphelin
De l’amour désinvolte
D’un couple sans destin
Plus d’amis plus d’études
Mon diplôme la solitude
Plus de famille une vie rude
Sera mon premier prélude
Chacun a droit à l’amitié
Et je trouverai ma destinée
Pour vivre l’Éternité
Le vent la mer et le soleil
Me porteront vers l’Éternel
Face à l’immensité
Des besoins de la cité
Là le cœur est second
Loin derrière la Raison
.../...
J’ai cherché la Lumière
Parcouru mers et terres
Pour trouver enfin nu
L’Amour m’est apparu*
De cet amour appelé Soleil
Viendra l'enfant au cœur si pur
Qui même aux yeux de la Nature
Fera en sorte qu’elle s’émerveille
Car notre amour est éternel
Ah oui, que je suis fier sur ma Lambretta 125 cc ! . La joie aussi des petits frères pour des tours, derrière sur le scooter, dans le quartier!
Année 1960 rue Francart à XL (près Porte de Namur). René (20 ans) l'aîné de notre fratrie prend la photo - on n'aperçoit pas le restaurant de notre mère, la Flambée au 24 juste en face, où tous les jeudis midi se réunissaient, dans la salle de banquet au premier étage, le FDF (Front démocratique francophone - Parti politique dominant à Bruxelles à l’époque, avec Madame Catherine Spaak, la Présidente.
Debout devant: Polo (8 ans); derrière moi, il y a les jumeaux de dix ans: Jean-Luc, à mon dos, et Jean-Marie, devant Claudine âgée de douze. Nous sommes tout de même un peu désorientés: nos parents viennent de se séparer... et adieu mon rêve de la Fac pour apprendre l'Agronomie ou la physique! (Grande frustration que je compenserai en ouvrant de nombreux restaurants). René s’engagera deux ans comme steward sur les paquebots Noord Star et le Southern Cross d'une compagnie anglaise.
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