dimanche 9 janvier 2022

Parfois, je ne sais comment, apparaît un de mes anciens textes... Pour ce jour sans inspiration avec cette seule question : être ou ne pas être vacciné -.  C'est vrai  que  cette polémique occupe mon esprit!  Comment échapper aux médias, aux visions des politiciens, des économistes inquiets, des avis rassurants ou inquiétants de nos éminents médecins ou chercheurs médicaux .  In fine je ne sais plus quoi penser!   Cette minorité qui refuse le vaccin, mais considérés par les plus hautes instances comme des anti citoyens...devenus les ennemis de la nation...qu'ils mettent en danger les autres!!!  Comment, si ceux-ci sont vaccinés,  où est le risque? Et encore parmi les inoculés, certainement qu’il y en a qui ne sont pas non plus convaincus mais qui par lassitude– c’est mon cas – accepteront la Big Pharma piqûre.  On devient fataliste et on s’en fout.  De toute façon on n’y échappera pas ; la mort est inévitable ; et mourir, c’est laisser la place à la vie.  Voilà ce que j’appellerais le vrai devoir du vieux et fragile citoyen du monde.  Encore que devoir ne soit pas le terme le plus adéquat.  Les contraintes ne sont pas systématiquement en adéquation avec notre psyché originelle qui est amour aussi pour les suivants.     Non tout cela n'est pas clair!  

 Oui, et  donc, à court d'idées, je me relis...

Évidemment, le plus facile serait d’allumer la télé ou cliquer sur Google

Pour échapper à l’ennui qui nous ronge dès qu’on ne se sent plus utile

Et laisser la question en suspens : « De pourquoi sommes-nous là ? »

Puisque selon d’éminents philosophes, nous sommes ici pour une raison.

Mais laquelle ? « La preuve par l’âme », de la plume de feu François de Witt,

Apporterait-elle la réponse déjà évoquée chez les anciens Grecs de Platon ?

Bien qu’Aristote émît quelques doutes aux visions du Maître quant à l’au-delà.

Le Néant, d’après lui, règlerait l’hypothétique avenir de notre si précieux esprit :

L’amour platonique en prime…et le Paradis !    Ce que réfuteront les cartésiens

Terre-à-terre, dont certains plus athées clameront : « Après-nous les mouches ! »

Bah, si cela ouvre le débat des religions, qui ne sont pas faites pour les chiens !

-          Encore qu’un St François d’Assise, pour cette idée, soupirerait de cette approche :

« -Plus importants que les bêtes, nous les humains ? » Au nom de Dieu !  Et l’Avant ?

Avant que nous puissions transmettre par l’écriture ce Verbe du Commencement

Qui nous permit de structurer nos pensées, notre Évolution et graver l’Histoire,

Ce qui n’empêchera pas – et serait même un frein -   les sophismes, poussant au désespoir,

Cette humanité aujourd’hui masquée,

Soumise aux nouvelles lois du Marché.  

 

Petit rappel d’une chanson, écrite à Paris, en 1988.

 

« Je lève le voile »

(Aujourd’hui, ce serait plutôt :

 Bas les masques)


 Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

 

Arrangements :  Alan Booth

 

Je suis l’enfant d’un pays franc !

 

Je lève le voile des idées noires, dissipe ainsi tout le brouillard.

À visage frais et découvert mes yeux regardent la lumière

Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles je m’émerveille !

Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

 

Dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça

Au nom des dogmes, au nom du Droit,

Je vois partout guerres et misères :

C’est plus la Terre, mais un traquenard.

Mon vrai visage n’est pas l’image

Des anciens mages rivalisant.

Je suis l’enfant d’un pays franc

Et serai maître de mon destin.

 

Je lève le voile des idées noires et suis les voies de l’Univers

Dans cet élan, j’oublie frontières et j’veux comprendre tous les mystères.

Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions

Pour protéger populations, mais sans excès et sans émoi.

 

Alors dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça,

Au nom des dogmes, au nom du Droit,

Je vois partout guerres et misères :

C’est plus la Terre, mais un mouroir

Mon vrai visage n’est pas l’image

Des anciens mages rivalisant.

Je suis l’enfant d’un pays franc

Et serai maître de mon destin.

 

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.

Dis-moi, homme sage, pour cet enfer, n’y-a-t-il donc rien à y faire ?

Petit enfant, ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;

Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

 

Et comme un rêve, loin des soucis

Au fond des temps, loin dans la nuit,

Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 

Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

 

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 


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