« Messieurs, encore un effort »
Certes, Elisabeth Badinter a raison... mais cette
interpellation, à mon humble avis, est bien plus révélatrice qu’un simple
message pour régler des questions d’ordre ménager ? Mon imagination me porte à croire que cela
pourrait être comme une graine qui s’implante dans notre ADN « pour le meilleur des mondes », déjà
suggéré le siècle dernier par Aldous Huxley.
Oui, en ce troisième millénaires, tous les
ingrédients me semblent réunis pour qu’enfin nous soyons capables de prendre
les bonnes décisions et assurer le règne du Vivant ; comme prendre conscience que l’envoi de migrants au Rwanda, proposé par le Gouvernement de Rishi Sunak ne fasse pas l’unanimité et
provoque des polémiques ; ce qui me réconforte de croire en l’Homme de ce
XXIème siècle. La Livre Sterling
servirait-elle à livrer quelques-uns de nos frères d’Afrique en pâture dans un
pays qui se relève à peine du massacre des Tutsis ? La moindre étincelle ou la goutte d’eau qui
déborderait dans ces pays en quête d’industrialisation, pourrait se déclencher comme un volcan en éruption . Ces
raz de marée de cette jeunesse (en majorité subtropicale) débarquant dans nos
cités de l’UE ou des Îles britanniques n’agit-elle pas par élan mimétique
propre au genre humain ? Il paraît que
ce serait une des conditions indispensables à la survie de notre espèce… et
pas qu’elle d’ailleurs.
Cette grande Dame, veuve
depuis peu de Maître Robert Badinter, qui rehaussa la noblesse de l’esprit de
la France dans sa Constitution par l’abolition de la peine de mort, au début
des années quatre-vingt, m’incite, par le titre de son ouvrage littéraire, à
dévoiler une pensée qui depuis bien des décennies ne me lâche pas concernant
ces exodes massifs qui, suite aux problèmes climatiques, ne feront que
s’accentuer. Défis auxquels la communauté scientifique et politique se doivent
de se concerter évidemment, avec cette réflexion en amont: qu’à tout problème, il
existe une solution ; sinon le
problème n’existerait pas ! L’éminent professeur médecin physiologiste
Claude Bernard, ami de Balzac, avait conclu : « Il y a quelque part une idée directrice qui
préside à la conservation des êtres… ». Aux vues des avancées technologiques, j’ai tendance à croire qu’il y en aurait autant (de ces idées) que le nombre de
galaxies au-dessus de nos têtes… que le télescope James Webb ne
démentirait certainement pas. Aussi cette hypothèse (fiat lux de ma bonne étoile,
sans doute), du fait que ce sont nos villes démocratiques qui attirent cette
jeunesse bouillonnante de besoin d’être et de faire parmi nous, citoyens
protégés et urbanisés… mais, continuellement en désaccord. Nous voyons
que les débats politiques et économiques
n’aboutissent à rien d’autre
que de trouver les millions, voire les milliards d’euros, à dresser des
remparts, des ghettos et des primes pour
les rapatriements et soudoyer quelques dirigeants avides, exporter nos villes ne
serait-ce pas la meilleur solution ? C’est
une métaphore évidemment pour en ériger de nouvelles à taille humaine au milieu
de nulle part.
Qu’est-ce qu’une ville après
tout ? Un agglomérat de commerces, d’entreprises, lieu de culture et de
rencontre, d'habitats, d’écoles et d’universités, d'hôpitaux, des bureaux de police et des Tribunaux (des bons et des méchants, il y en aura toujours), etc. . Avec
les moyens dont nous disposons actuellement, ne dites
pas que c’est impossible d'éduquer des volontaires afin de bâtir des micros cités, les
nouvelles villes du futur autonomes et utiles.
Un exemple pour construire
une de ces micro villes d’utilité planétaire :
Encore un problème majeur de
notre époque nucléarisée… Projet, qui devrait être, en grande partie, financé
par les entreprises exploitant les centrales nucléaires. En effet, à ma connaissance, le stockage des
résidus reste un sujet tabou, avec de nombreuses inconnues quant à la sécurité
à long terme pour notre biosphère. En plus,
ces déchets radioactifs sont enfouis pas très loin des zones humides à grande
densité d’activité humaine. Pourtant,
sur la surface de notre globe, des déserts arides, en raison de la sècheresse,
hostiles à la vie, tapissent des millions d’hectares qui ne profiteront pas
de la moindre goutte d’eau parfois pendant des décennies. Je vous pose la question que vous soyez dirigeants politiques, scientifiques,
d’entreprises ou d’un empire du WEB (GAFAM), est-ce que bâtir
des pyramides dans ces lieux ensablés pour y enfouir, sous leurs pentes, véritables boucliers à
l’épreuve du temps, ces déchets radioactifs serait-ce une idée utopique ?
Il faudrait que s’y implante
une cité à proximité pour abriter les milliers de travailleurs avec leur famille. Enfin, selon l’humaniste Théodore Monod (qui
traversait encore à plus de quatre-vingt-dix ans à dos de méhari, le
Sahara), l’utopie est quelque chose qui n’est pas encore arrivé.
Les Pyramides »,
sur une musique rock de Jean-Marie Dorval, (quel talent ce devenu ami, dès lors ! Oui l’amitié c’est une question de projet en commun). Une véritable symphonie, où j’ai même réussi à y placer mes mots.
Bon réveil pour ce dimanche prometteur pour la Planète.
(Je sais, vous avez raison, je mérite le prix Nobel, avec Jean-Marie, bien sûr !...)
Pas d'accord? Bon, la chanson du siècle... Non plus? ...Bien, juste celle de maintenant à partager avec vous. Merci amis lecteurs!
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