samedi 27 avril 2024

 

« Messieurs, encore un effort »

Certes, Elisabeth Badinter a raison... mais cette interpellation, à mon humble avis, est bien plus révélatrice qu’un simple message pour régler des questions d’ordre ménager ?  Mon imagination me porte à croire que cela pourrait être comme une graine qui s’implante dans notre ADN  « pour le meilleur des mondes », déjà suggéré le siècle dernier par Aldous Huxley.

Oui, en ce troisième millénaires, tous les ingrédients me semblent réunis pour qu’enfin nous soyons capables de prendre les bonnes décisions et assurer le règne du Vivant ; comme prendre conscience que l’envoi de migrants au Rwanda, proposé par le Gouvernement de Rishi Sunak ne fasse pas l’unanimité et provoque des polémiques ; ce qui me réconforte de croire en l’Homme de ce XXIème siècle.  La Livre Sterling servirait-elle à livrer quelques-uns de nos frères d’Afrique en pâture dans un pays qui se relève à peine du massacre des Tutsis ?  La moindre étincelle ou la goutte d’eau qui déborderait dans ces pays en quête d’industrialisation,  pourrait se déclencher comme un volcan en éruption .   Ces raz de marée de cette jeunesse (en majorité subtropicale) débarquant dans nos cités de l’UE ou des Îles britanniques n’agit-elle pas par élan mimétique propre au genre humain ?  Il paraît que ce serait une des conditions indispensables à la survie de notre espèce… et pas qu’elle d’ailleurs. 

Cette grande Dame, veuve depuis peu de Maître Robert Badinter, qui rehaussa la noblesse de l’esprit de la France dans sa Constitution par l’abolition de la peine de mort, au début des années quatre-vingt, m’incite, par le titre de son ouvrage littéraire, à dévoiler une pensée qui depuis bien des décennies ne me lâche pas concernant ces exodes massifs qui, suite aux problèmes climatiques, ne feront que s’accentuer. Défis auxquels la communauté scientifique et politique se doivent de se concerter évidemment, avec cette réflexion en amont:  qu’à tout problème, il existe une solution ;   sinon le problème n’existerait pas !     L’éminent professeur médecin physiologiste Claude Bernard, ami de Balzac, avait conclu : « Il y a quelque part une idée directrice qui préside à la conservation des êtres… ».  Aux vues des avancées technologiques, j’ai tendance à croire qu’il y en aurait autant (de ces idées) que le nombre de galaxies au-dessus de nos têtes… que le télescope James Webb ne démentirait certainement pas. Aussi cette hypothèse (fiat lux de ma bonne étoile, sans doute), du fait que ce sont nos villes démocratiques qui attirent cette jeunesse bouillonnante de besoin d’être et de faire parmi nous,  citoyens protégés et urbanisés… mais, continuellement en désaccord.  Nous voyons que  les débats politiques et économiques  n’aboutissent  à rien d’autre que de trouver les millions, voire les milliards d’euros, à dresser des remparts,  des ghettos et des primes pour les rapatriements et soudoyer quelques dirigeants avides, exporter nos villes ne serait-ce pas la meilleur solution ? C’est une métaphore évidemment pour en ériger de nouvelles à taille humaine au milieu de nulle part.

Qu’est-ce qu’une ville après tout ?  Un agglomérat de commerces, d’entreprises, lieu de culture et de rencontre, d'habitats, d’écoles et d’universités, d'hôpitaux, des bureaux de police  et des Tribunaux (des bons et des méchants, il  y en aura toujours),  etc. .   Avec les moyens dont nous disposons actuellement,  ne dites pas que c’est impossible d'éduquer des volontaires afin de  bâtir des micros cités, les nouvelles villes du futur autonomes et utiles.  

Un exemple pour construire une de ces micro villes d’utilité planétaire :

Encore un problème majeur de notre époque nucléarisée… Projet, qui devrait être, en grande partie, financé par les entreprises exploitant les centrales nucléaires.  En effet, à ma connaissance, le stockage des résidus reste un sujet tabou, avec de nombreuses inconnues quant à la sécurité à long terme pour notre biosphère.  En plus, ces déchets radioactifs sont enfouis pas très loin des zones humides à grande densité d’activité humaine.   Pourtant, sur la surface de notre globe, des déserts arides, en raison de la sècheresse, hostiles à la vie, tapissent des millions d’hectares qui ne profiteront pas de la moindre goutte d’eau parfois pendant des décennies.  Je vous pose la question  que vous soyez dirigeants politiques, scientifiques, d’entreprises ou d’un empire du WEB (GAFAM), est-ce que   bâtir des pyramides dans ces lieux ensablés pour y enfouir, sous leurs pentes, véritables boucliers à l’épreuve du temps, ces déchets radioactifs serait-ce une idée utopique ?

 Il faudrait que s’y implante une cité à proximité pour abriter les milliers de travailleurs avec leur famille.    Enfin, selon l’humaniste Théodore Monod (qui traversait encore à plus de   quatre-vingt-dix ans à dos de méhari, le Sahara), l’utopie est quelque chose qui n’est pas encore arrivé.  

 Les Pyramides »,

 sur une musique rock de Jean-Marie Dorval, (quel talent ce devenu ami, dès lors ! Oui l’amitié c’est une question de projet en commun).  Une véritable symphonie, où j’ai même réussi à y placer mes mots.  

Bon réveil pour ce dimanche prometteur pour la Planète.

(Je sais, vous avez raison, je mérite le prix Nobel, avec Jean-Marie, bien sûr !...)

Pas d'accord? Bon, la chanson du siècle... Non plus? ...Bien, juste celle de maintenant à partager avec vous.  Merci amis lecteurs!




  Les pyramides,  bibles de pierre.

Homme,  homme tu cours bien vite  pour lancer tes satellites
Aucun progrès ne peut se faire  si le passé t’indiffère
Regarde un peu ces pyramides  qui furent bâties bien avant Rome
N’est-il pas là ce précieux guide : le Grand ‘œuvre  qu’on cherche en somme
Parmi les sept merveilles du monde que les poètes glorifièrent
Victor Hugo des plus lucides

Décrit la Grande Pyramide  la surnomma Bible de pierres
Observez bien les pyramides  des  blocs de pierre tellement parfaits
Grâce à l’outil qui les taillait  Certaines rumeurs  parlent de laser
Le message me semble clair  Permettez-moi cette hypothèse

De la chanter me met à l’aise
Qui dit laser dit nucléaire pour éclairer ce grand mystère
Comment pourquoi ces pyramides ?

Des pyramides…suis-je stupide
Mais je m’inquiète pour les techniques
Qui gèrent les déchets atomiques
Ça ressemble plus à du suicide

Chers marchands de nucléaires  pourquoi ne pas faire des pyramides
Pour y stocker toutes ces matières dans les endroits les plus arides
Loin des rivières sources de vie
De toutes les mers qui en ont marre des marées noires

Des pyramides
Allons bâtirent des pyramides
Avec tous ceux qui cherchent à faire
Avant que tout ne soit plus que désert
Sauvons la Terre avec l’aide des pyramides

Rien que de penser aux pyramides
On oublierait de faire la guerre
Les nations même les plus rudes
Devront s’unir du Nord au Sud

Les bâtisseurs d’empires le défi est de taille
Le germe de vos idées naîtrait des entrailles
De celles que le poète perçut comme une bible
Une bible de pierre pour retrouver la Foi
De plusieurs millénaires… sonne bien fort le glas

De toutes ces guerres pour qu’on puisse enfin vivre en paix.

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