mardi 7 octobre 2025

 

  EMAIL envoyé à Sabine Wespieser édition 

Georges Froès g.salles.froes@gmail.com

08:10 (il y a 20 minutes)
À contactmoi
Bonjour Sabine,

Ce fut une grande surprise et joie de découvrir votre auteure  de Passagères de nuit et aussi de ce fait votre maison d'édition .  Merci pour les Haïtiennes et les Haïtiens, mais aussi pour cette humanité,que nous savons,   a tant besoin de retrouver ses repaires pour  le respect de toutes les vies de la planète qui parfois se révolte comme à Haïti en
 2010.  
Et à votre appréciation de bien vouloir transmettre cette chanson écrite quelques jours après ce séisme du douze   
janvier à Madame Yanick Lahens

Merci

Et un jour la Terre se vengera

 

Livre, traduit de l’allemand, de Johannes-Mario Simmel que j’avais dévoré à sa sortie en 1992...Et nous pouvons le constater :  ce jour est arrivé.  Hélas ! Ce n’est pas qu’un jour !   Les séismes, depuis le début de ce troisième millénaire, nous le savons, se suivent et se ressemblent (pardon, se rassemblent) en ouragans, raz de marée, torrents dévastateurs, tremblements de terre, etc.  Finalement, on en oublie même les plus tragiques comme à  Haïti  12 janvier 2010...D'où ce devoir de mémoire  en  complainte,  composée à cette époque.


Tremblement de terre à Port au Prince le 12 janvier 2010.
+ de deux cent mille victimes

Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo.





Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La Terre  a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées  des corps empierrés
L’action humanitaire  accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit  on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal  qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles  les loups reprennent la ville
Bien sûr  quelques familles  choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La Terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés  échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie  en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force  de rebâtir la ville
Port-au-Prince…

Port-au-Prince…


(portable :...00 32 489 56 50 89)



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