mardi 2 octobre 2018


Opportuniste ?  Dites ce que vous voulez…Je m’en fous.   

Lorsqu’une chanson germait en moi
Je me sentais plus riche qu’un roi
Avec la foi d’Charles Aznavour
Jurant qu’un jour ce serait mon tour*

Extrait  de «  Amour de patate » voir blog du 12 janvier 2018
*Mon tour de mourir un jour;  c'est plus sûr! 



Lettre à Charles Aznavour
(du 29 décembre 2017)


…/… fin décembre 1988, j’avais téléphoné à ton studio à Paris pour annoncer ma chanson « A comme Arménie » pour te l’offrir.     Ton collaborateur me proposa de prendre contact après le six janvier.   L’important c’est de faire une chanson,  m’avait-il annoncé.  Je n’avais pas eu le temps de lui répondre :
« Non l’important,  c’est de faire la chanson »,

comme tu l’aurais probablement dit,  vu qu’il m’avait raccroché au nez. :

 « A comme Arménie » ...
 
.../... Ce n'est pas que j'ai des idées noires
Mais j'ai besoin d'y aller voir
Ce qui se passe en Arménie
De la Caspienne à la Mer Noir
Il faut de l'aide et de l'espoir.
Peut-être encore sauverai-je une vie

Et qui m'avait forcé à conclure par cette dernière strophe, me rappelant ce message d'un nomade touareg:

-" Les maisons en dur sont les tombeaux des vivants"-
…/…De ces villes qui tuent combien en faudra-t-il
Pour qu’enfin les hommes se décident en famille
À franchir leurs barrières  ces abris sans lumière
Et sans la moindre peur refaire leur univers. 

Oui,  j'estimais qu'il ne suffisait pas d'une simple chanson pour récolter des fonds,  mais aussi,  qu'elle puisse faire réfléchir notre humanité toute entière qui a tendance à s'agglutiner dans les villes. 

 

Enfin,  suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010 à Haïti,  j’en ai récupéré quelques parties pour cette chanson « Port-au-Prince » (la 12 sur l’album « Lampedusa"…)

Ce sont surtout tes chansons que j’interprétais à la Côte d’Azur dans les années soixante qui furent, pour moi et bien d’autres, un précieux guide. 

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