mercredi 5 février 2020


Première approche avec Maëlle* pour interpréter mes chansons


*Ma petite-nièce
Certes, cela ne sera pas facile de trouver un terrain d’entente pour que germe cette complicité indispensable !   À mon humble avis, il me semble que la réalisation de quelle que soit la chose, elle  aura plus de chance de se réaliser avec cette connivence ?  Comment, entre une jeune fille de vingt printemps à l’avenir prometteur,  et moi avec, si Dieu le veut, mes quatre-vingts balais dans moins de trois ans,  atteindre cette alchimie et qu’aboutisse l’œuvre?  En ce qui nous concerne, il s’agit de chansons.  Musicalement, Maëlle a de bonnes bases ;   elle est à sa dixième année de piano, se propose à suivre des cours de chants; elle fait partie d’un petit groupe de jeunes musiciens qui sont à la recherche de textes…et qui font que me voilà !  Serait-ce enfin la chance pour mes complaintes?
Le hic qui déjà apparaît, à part au moins l’une : « Un Homme c’est naturellement bon », dont elle raffole,  qui nous rappelle Jean-Jacques Rousseau,   créée en 1987 pour les cinq milliards de Sapiens qui peuplaient alors la planète  et qu’à ce seuil des bientôt huit milliards, d’abord, au vu des évolutions, Coronavirus compris avec allons-y chers Européens, brusquement amputés du Brexit, relancez vos vieilles peurs du siècle passé, le Péril Jaune, une aubaine pour nos  "made in UE"  moins 1! - ,   j’émets des doutes. L’Homme ne serait (peut-être) plus jamais naturellement bon;   cette mélodie devrait plutôt  se ranger au musée des travaux inutiles.    Mes derniers textes  - qui ne lui parlent pas, comme elle dit - reflètent une réalité beaucoup plus appropriée (migration, pollution, chômage) et seraient donc plus en adéquation avec notre ère.   Et oui, ici tout se complique.  Dilemme entre une jeunesse qui doit évidemment s‘affirmer et la vieille garde sur les arrières. 

Aussi  PR, voici en audio les deux chansons qui se controversent:

« un homme c’est naturellement bon » ; 

  Je le chante depuis juin 1987,  l’humanité fêta  alors ses cinq milliards d’individus.
  C’est la chanson qui modifia complètement ma vie qui fait Que aujourd’hui je te rencontre toi et tous les autres.  

« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 




* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

ET cette dernière écrite en 2017 à bientôt 8 milliards:

Avis aux Eurosceptiques qui tentent de la voir à nouveau morcelée en petits États.  C’est la planète toute entière qui appelle à nous réunir en grandes Nations pour qu’y règne cette idée maîtresse de la préserver avec tous les êtres qui l'occupent et ce droit légitime qu’ils devraient avoir d’y circuler pour leur propre survie.   

Paroles Georges Salles
Musique Jean-Marie Dorval

Vivre par de-là les guerres
Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles
La transhumance humaine parcourt mers,  monts et plaines
On rêve de terres promises,  de villes qui sécurisent

Parfois,  ils ne sont que deux et semblent presque heureux
Il soutient sa belle,  leur décision est claire
En elle cette  semence qui donne tout son sens
Aux besoins de la Terre ;  elle porte la vie en elle

Hélas,  les sédentaires ont imposé leurs lois,
Bloquent par des frontières,  pourtant l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfante la terreur par quelques massacreurs !

Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ;  de voir d’un mauvais œil
Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle

Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson






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