samedi 25 avril 2020


Confinement ?

Un môme qui n’a pas encore l’âge de raison
Et que son premier mouvement à son réveil
Est de vous tendre les bras et que vous direz non
Parce que vous en avez soixante-dix de plus
C’est un réflexe qui n’est franchement pas naturel
Qui vous fait violence comme un coup de massue !

Et qu’alors, un certain doute risque de vous révolter contre cette coercition.
Que vos questions au sujet de l’info, d’avis des experts, des dirigeants, vous estimerez leurs réponses peu satisfaisantes.
 Que les fakes news n’hésiteront pas à prendre la relève, pour prétendre à la manipulation des masses – ce qu’elles font elles-mêmes.
Que vous risquerez de sombrer.
  Ne permettez pas à la haine de prendre la barre de ce vaisseau Humanité qui, aveuglément, vous mènera droits sur les écueils.

Pensons, comme l’a dit un certain Maître Eckart :

« Chaque homme est un lieu saint »  

  (À la limite d'être excommunié, il y a plus de 500 ans).


arrangements: Alan Booth


Hommage à Maître Eckart



On continue à chanter on continue à danser
On gloutonne on exulte le faux le faire semblant
Même si on aime les enfants on continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres besoins
Que ceux que la terre  nous donne pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

On continue à pleurer on continue à hurler
On continue à causer de philo d’avant-guerre
L’Avoir ou l’Être restent la grande question
Comme rien n’a changé dans la consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

On continue à flirter on continue à chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

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