lundi 20 avril 2020


 Sorry d’avoir rêvé de Vous, à mon âge ce n’était pas sérieux !
Enfin, je m’adresse à la psychologue universitaire qui sait que parfois certains engrammes refont surface.
En tenant votre main dans la mienne, cela me rappela la femme que j’ai le plus aimé et pour laquelle, j’avais écrit cette chanson « Miséricorde » (n°10 de l’album Lampedusa).
Sans doute que dame Charlotte, qui divorça de moi, ne l’avais-je pas assez aimée comme Martine.

Sachant ce que vous vivez en ce moment, ce à quoi je compatis, pour votre documentation, cela fera exactement trois ans, le 22 avril, que Charlotte me quitta (ce qui m’inspira une autre chanson « Gosting ») :

Suite à la comparution au Tribunal des Familles, mardi 27 février 2018, pour notre divorce par consentement mutuel


Courrier électronique envoyé à l'avocat de ma très bientôt future ex-épouse.  (Je n'avais pas d'avocat - et je signai les yeux fermés les conventions du divorce présentées par la partie adverse)


Maître,


Je tiens à vous présenter mes excuses d'être parti précipitamment après cette comparution, sans, ce qui aurait été la moindre des corrections, vous dire au revoir ainsi qu'à mon épouse et à la dame qui l'accompagnait.  Navré, je me sentais craquer et voulais éviter de me montrer comme un homme affligé.   Le cœur a ses revers, alors que ce matin du 27 février 2018 j’étais sûr de montrer un visage conciliant, détendu, - m'attendant effectivement au scénario de cette rencontre -, les émotions, comme un boomerang, m’assommaient une fois de plus.   Mais soyez assurée que depuis cette rencontre, la page est définitivement tournée.  Nous vivons dans un monde hybride, il faut s'en faire une raison. 



Oui, je ne m’étais pas trompé, Charlotte m’avait bien quitté à l’époque, ce 22 avril 2017, par amour.  Tout son comportement, la semaine précédant son départ, trahissait ce sentiment :  son cœur battait ailleurs.  Les confidences de mon ami Luc - de ces rumeurs de Waterloo : partie pour une femme -, s’avéraient bien exactes.  Une de plus qui se vengeait ou se protégeait et répudiât ainsi ces hommes qui l’avaient maltraitée, en commençant par son père méprisant, son oncle pervers et son premier mari tyran. (J'étais le second ... certainement pas un tyran...Évidemment,  les amalgames ont la vie dure...pour les femmes, comme pour   hommes!)   Les seuls réconforts qu’elle connut dans sa jeunesse venaient de la gente féminine :   sa mère, sa sœur aînée et sa cousine germaine, toutes disparues pendant ses études supérieures.

Avec cette inconnue (à mes yeux) qui l’accompagna jusqu’avant d’entrer face au Juge   pour cette audition, je compris qu’elle avait retrouvé une âme sœur.   Néanmoins, un peu dommage cet amalgame !  Mais ne devais-je pas payer aussi pour mes propres erreurs ?  Sûrement. 



Miséricorde


Ah !  J’ai adoré la réponse de Michel Arditi quand Catherine Ceylac, dans son émission de ce dimanche 26 novembre 2017 « Thé ou Café », demanda à son invité, ce qu'il ferait si un jour il était une femme !    


« - Mais je suis femme tous les jours de l’année ! »


Une des réactions les plus avisées que je retiendrai dorénavant ; et me fait comprendre l’une des clés de la réussite de ce grand comédien.  Quel réconfort !  Cela me confirmait, une fois de plus, que les acteurs sont bien plus présents dans la réalité, car eux savent qu’ils jouent des rôles, alors que la majorité des autres ne s’en rendent pas compte, en endossant le manteau de personnages qu’ils croient profondément être au détriment de leur véritable nature. 

Mes sources :  « Quand il s’agit de se comprendre » et "Allô moi, ici les autres",  ouvrages signé  SIRIC :

Société

Internationale de

 Recherche

Interdisciplinaire sur la

Communication

 (Éditions Empirika 1985).


Hier, journée de la femme…surtout pour toutes celles battues, violées, victimes de discriminations, rabaissées…voire tuées par des compagnons fous vexés qu’elles ne se veulent pas soumises … et qui perdent tout contrôle.

Par contre   - encore un grand comédien !  -  cette pensée de Sacha Guitry :


« À vouloir ressembler aux hommes, les femmes se sont diminuées ! »,


À vous, Mesdames de méditer sur ce… Merci.


Entre-temps, au nom de tous les mâles de la planète, donnez-nous votre


Miséricorde



Pour trop souvent vous avoir mal aimés



Hommage à Prévert.
À Martine

Miséricorde

(Subsidiairement :  chanson d’autrefois)


Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte

Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or

Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort

Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes

C’était la première fois


Quand j’ai voulu timidement la revoir

Lui demandant sans y croire son téléphone

Elle me regarda étonnée avec des yeux de madone

-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?

C’était la deuxième fois


Encore aveuglé par les envies de voyages

Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare

Nomade avant tout je pensais aux départs

J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage

C’était mon manque de foi


Plus important qu’une femme qui t’aime

Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud

J’ai trahi comme un sot et lui fit de la peine

Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut

J’avais perdu la foi


En ce temps-là elle rappela cet homme

Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes

Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme

Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme

Elle n’eut plus foi en moi


Un autre que moi a pris cette place de roi

Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine

Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine

Ou sinon mon amour je reviendrai près de toi

Encore une fois


Humblement j’implore ta miséricorde

Sans ton pardon mon cœur bat en désordre

Je suis un amant perdu qui marche de travers

Sur des feuilles mortes comme disait Prévert

Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois



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Gosting

.


LA DH du jeudi 27 mars 2008. Article de presse de Jean-Philippe de Vogelaere.
Ghosting
Paroles et musique Georges Salles  
Créé à Rochefort lundi  12 juin 2017

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment très mal …

Elle partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus.
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?  
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union était parfaitement crédible.   

Comment c’est possible on s’aimait si fort
Dès notre rencontre on veilla l’un sur l’autre
Elle toujours disponible de cœur et de corps  
Oui nous étions amants … depuis si longtemps

Tout seul au matin, dans la triste demeure
Le pain quotidien n’a plus de saveur. 
Et quand vient le soir dans le lit trop froid
Plus le moindre espoir d’être toi contre moi.
Pas encore une semaine et déjà l’avocat !   
Un divorce ?  C’est ton choix et… ma migraine !

Refrain 2
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment mal …très mal
Oh oui que j’ai mal… mal…

À vingt ans peut-être que…,  
 Mais à nos âges extrêmes,
Bien drôle cette époque
 Des libertés souveraines 
 Des tempes grises !  
 Le temps n’a plus de prise.
 « Plus de jeunesse ? », 
 Non surtout : « Plus de vieillesse ! »
Les aînés font la fête, voguent d’îles en îles. 
De vraies marionnettes de la mode qui défile.   



Refrain 3
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps



Partir …Moi aussi, je m’en irai… loin des terres…
  Loin des souvenirs où toujours je te vois.   
Il me faut oublier et pardonner ce parjure !
Voguer loin, très loin … Une nouvelle aventure ?    
Qui sait ?  Me restera-t-il assez de force pour hisser la voile
Qui poussera l’esquif et mon cœur meurtri vers une âme loyale ?
Si cela devait arriver, je sais déjà que cela me fera encore plus mal  
Quand je t’oublierai vraiment … que tu ne seras plus que néant.

 Oui nous étions amants…depuis si longtemps   


Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en 2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis j'ai connu Charlotte...On s'est marié...enfin,  pour un certain temps!   
Publié par georges à 09:39  


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