samedi 18 avril 2020


Chère Divine,

Permets-moi de m'adresser ainsi à Toi, non pas pour t'encenser - bien qu'à mon réveil de ce matin, je trouve que cela t'aille très bien -,   mais pour te préserver aux yeux des autres qui pourraient tomber sur ma littérature.  Je dois t'avouer ma faiblesse d'obéir aveuglément à ma plume, véritable despote. Son besoin vital, il lui faut sa muse ; et je sais que, plus fort que moi, je le confesserai fidèlement sur mon blog.  Cependant, sois rassurée, loin de moi l'idée de prétendre un quelconque droit sur ta personne.  Juste laisser libre court à mes rêves qui ne deviendront réalité qu'au travers des mots écrits qui surgiront et que j'ignore encore, alors qu’eux savent, selon René Char (Les Chants de la Balandrame 1977)…/…

  Aussi, avide d’en savoir toujours plus sur la condition humaine, je lance les dés du Poker, en espérant la grande suite royale, et qu’alors la reine daignera me répondre.  Évidemment que les chances sont minces, mais la Vie n’est-elle pas ce grand jeu du hasard qui fait qu’on est ou qu’on n’est pas ?

 Va-t-elle répondre à ce vieux fou ?   Elle l’avait déjà fait une première fois, lorsque ces « mots » qui suivent lui furent envoyés, après  la première rencontre, le mercredi 15 avril 2020, en plein confinement :
     
Chère …,
 Agréable moment que de vous avoir rencontrée.  Peut-être me suis-je un peu précipité en vous offrant ce dernier album*, mais en cette période de confinement, il me semble que nous agissons tous avec une certaine précipitation.  Rien ne me fera plus plaisir que de me savoir écouter par Vous, la si charmante {…/…} de surcroît.
Merci  
 Ah oui, je tiens également un blog et sème à tout vent mes états d’âme et critiques de comment je vois le monde.
 Très cordialement
Georges 
*Mon dernier Album CD « Lampedusa…La coupe a débordé », sorti en 2014
Sa réponse :

Bonjour Georges,
Ce que vous considérez comme un acte précipité est pour moi une générosité spontanée dont je vous remercie.
C’était en effet bien agréable de partager avec vous sur des tranches de nos vies. 
Nous aurons peut-être l’occasion d’y revenir ce soir durant le bbq.
Belle après-midi,



-      Ô comme j’ai aimé ces mots, « …/…partager avec vous des tranches de nos vies. »  Hélas !, ce bbq ne nous en n’a pas donné vraiment l’occasion ;  et puis vous étiez l’invitée de mon neveu pour régler d’autres  questions. L'Allégresse du Chardonnay aidant, la fin de cette soirée, nous nous sommes bercés, enlacés au rythme d’une chanson nostalgique qui vous rappelait des moments de bonheur. La douceur de votre main dans la mienne, jamais je ne pourrai l’oublier…et puis vous aviez pensé à votre fille adolescente qui, pour la première fois, ne vous rappelait pas et vous avez quitté la scène de ce théâtre magique animé par mon neveu. Dès ce moment-là, un doute me frappa : les tranches de nos vies, peut-être ne pourront jamais se partager.  Dites-moi que je me trompe !    

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