lundi 3 mai 2021

 

Josef Kropinski

 

C’était dimanche hier, 2 mai 2021, bien que j’annonçais  la veille de raconter de comment Frank, cet autre berger allemand, quatre décennies après Topsi contribua également à ce bonheur que l’on éprouve à dix ans ou à cinq fois plus âgé, en se promenant en pleine campagne ou sous la futaie des grands arbres en forêt, l’envie d’écrire me manquait (ou plutôt, l’inspiration).

 Et puis, ce jour du Seigneur, même Télé Matin se repose et laisse ainsi la parole aux différentes pensées religieuses, que je ne manque pratiquement jamais de regarder ; suis-je Bouddhiste, Juif, Chrétien, Musulman, Agnostique ou le tout à la « fois », disons...Taoïste ?  Pour Albert Camus, le paroxysme de la foi, est de croire en soi, me semble la réponse qui convient assez bien à ma propre philosophie. Lors d'une discussion sur la question de croire ou non, voici ma prétentieuse réponse: "Je trouve présomptueux de croire en Dieu, j'espère juste qu'Il croie en moi!"  N’empêche qu’un peu de nourriture spirituelle, c’est toujours bon à prendre.

  Cette fois, la séquence juive « À l’Origine » est présentée par le producteur et acteur Steve Suissa conversant avec, que je découvre, le compositeur-clarinettiste écrivain Hélios Azoulay, (dernier livre « Moi aussi j’ai vécu »), Directeur aussi de l’Ensemble des musiques incidentales (terme que j’ignorais jusqu’à le lire à l’instant dans Google : musique pour des scénarii de films).    Quelle vivacité le Maestro, malgré les horribles souvenirs de la Shoah pour nous rappeler ces rares rescapés qui se le devaient pour témoigner portant, chacun en eux, l’âme de millions de ces Juifs exterminés!

 PR. Extrait de ma chanson « Halabjã » :

 « De ces ghettos, sûrs d’une mission, des fils nouveaux firent une nation » !

   Un hommage particulier (musicien oblige), à cet extraordinaire Josef Kropinski compositeur emprisonné à Auschwitz qui survivra grâce à la musique ; il créera près de six cents œuvres.  Hélas, pour échapper à quelques nuits trop froides, le trois-quarts de ces partitions lui serviront de feu d’appoint !   Il en reste encore néanmoins une bonne centaine.   Curieusement de retour en Pologne, il deviendra cultivateur et oubliera la musique définitivement.  Sans doute ne voulait-il pas réveiller de vieux démons !   

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