mardi 17 août 2021

 

Mais encore... concernant les Soldats du feu...et que le vide soit, d’après le sculpteur Idel Ianchelevici...

 

Grâce à la baguette magique de mon ami Jean-Marie Dorval, génial compositeur-pianiste qui, de ma simple complainte à la guitare, l’élèvera et me permettra de l’intituler « Requiem » en hommage à Marcel Bergen et Jacques Vanmarcke (Pardon Jacques et non Karel comme je le chante... erreur impardonnable de ma part,  constatée à ce jour en replongeant sur Internet pour remonter aux sources de ce drame et vérifier  l’orthographe de Vanmarcke)  - , je nourrissais à l’époque l’idée de -... après avoir produit mon troisième album CD au profit des familles en deuil, hélas, le succès médiatique ne sera pas au rendez-vous et les mille disques gravés  se lamentent toujours dans leurs cartons d’emballage -,   de convaincre les Autorités bruxelloises d’ériger un monument à la gloire de ces deux hommes unis par la mort dans l’exercice de leur fonction.    Au milieu de la Place Sainctelette (marché aux puces) en face des casernes des pompiers me semblait le lieu idéal, question d’honorer et exprimer notre reconnaissance à cette noble profession (et j’aurais aimé évidemment que mon petit poème y soit gravé sur le piédestal.  -  PR. Porte-parole de la Belgique, stipulait le reportage dans le Soir illustré au sujet des funérailles à la Basilique de Koekelberg. -)     Pour donner plus de poids à cette utopique requête, il me fallait un statuaire de renom et, coup de chance, voilà qu’un reportage à la télé présente une célébrité dans ce milieu du Monde des Arts, le sculpteur Idel Ianchelevici. Je vois un octogénaire qui, pour clôturer ce documentaire, comme pour nous montrer son éternelle jeunesse, court main dans la main avec sa compagne du même âge tournant le dos à la caméra. Ainsi j’appris, bien que Belge d’origine roumaine, élève des Beaux-Arts de la ville de Liège dans les années trente, ayant créé les statues de l’entrée de l’Exo 58 au Heysel, qu’il réside à Maisons-Laffitte (dans les Yvelines).  Je lui enverrai un courrier pour ce projet.   Assez rapidement me parviendra par la poste sa réponse manuscrite sur une petite carte (hélas, je n’arrive toujours pas à la retrouver !  Il faudra me décider à fouiller au fond de mes malles), car ce que ce maître m’écrivit    mériterait peut-être une place dans l’un des musées où sont exposées ses œuvres.  Façon sans doute diplomatique de ne pouvoir satisfaire ma demande, il me précisait que la plus belle statue est de laisser la place au vide pour qu’il puisse s’exprimer.

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