dimanche 10 mars 2019


Et après cette journée du 8 mars consacrée au droit de la Femme,  il est évident qu'on pense d'abord à celle qui nous donna le jour: 

La première chanson que je composerai à l’aide de la guitare en me calquant sur les accords de « La Mer » de Charles Trenet, s’intitula : «   C’était un p’tit gars…oui maman c’était moi »

Oui Maman !  C’était moi


C’était un petit gars qui partit au loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi …Oui maman, c’était moi

C’était un petit gars qui partit au loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi

Comme un matelot sur un grand bateau
Comme un oiseau vers d’autres paysages
C’était un petit gars qui partit au loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi

J’ai bien changé après vingt ans
J’ai rencontré toute sorte de gens
Pourtant mon âme de p’tit gars
Est restée près de toi

Toi qui es toujours la même
J’ai beau chercher à voir un changement
Dans tes yeux que j’aime
Tu es toujours ma petite maman

C’était un petit gars qui partit au loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi …Oui maman, c’était moi

Voyez ces p’tits gars dans tous les coins du monde
Qui recherchent quelque chose
Peut-être bien une maman…Pourquoi pas une maman

Voyez ces mamans sans jamais une pause
Qui travaillent à la ronde
N’peuvent plus vivre autrement
Sont pourtant des mamans


  À cette croisée du chemin, pour mes amis lecteurs, juste cette rétrospective …

Entre ma toute première chanson écrite à dix-neuf ans : «   Le p’tit gars », ou subsidiairement en deuxième titre : « Oui maman c’était moi » ;  qu’alors  je chantais sur les terrasses de la Côte d’Azur en faisant la manche,  qu’ensuite pendant plus de vingt ans,  j’oublierai ma guitare pour me lancer dans les affaires en  créant  une chaîne de restaurants  qui me permit la vie de château,  Rolls, Yacht et arrogance compris ;  qu’alors les aléas de l’existence me ramenèrent à l’ordre : une épouse et mère de mes enfants dont l’espérance de vivre raccourcie à trois ans,  un braquage par trois malfrats au domicile, où d’après les experts de la police, nous devions,  ma femme et moi passer à trépas si je n’avais pas crié «  Mais qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ?»,   à l’homme  tenant le pistolet,  furieux de mon uppercut pour tenter de le désarmer  et qu’il s’est mis à réfléchir -   que je me suis juré « plus jamais riche » ;  qu’alors en 86 – 87,  nous installeront un resto du cœur à l’instar de Coluche - ce qui  m’ouvrit surtout le mien de cœur vers les autres - , que moi, devenu végétarien et  crudivore, ne me voyais plus vraiment comme un restaurateur,  et que  je repris cette fameuse guitare pour composer « Alleï alleï Bruxelles » pour mes deux-cent cinquante convives journaliers ;   qu’une princesse ,  Stéphanie de Monaco viendra jusque devant la porte de mon Marenostrum (18-20 Petite rue des Bouchers, près de la Grand-Place de Bruxelles) se faire filmer avant l’Eurovision pour sa nouvelle chanson intitulée Fleurs du mal de Baudelaire (qui y vécut dans ce quartier dans l’Impasse aux peaux) ;  que je me suis dit « - Si les princesses ont ce courage de chanter dans la rue,  qu’est-ce que j’attends pour sortir mes chansons du placard ? » …et je tournai le dos à la boutique, la guitare en bandoulière pour composer au cap franchi de cinq milliards de Sapiens peuplant la planète « Un homme, c’est naturellement bon » ; et qu’aujourd’hui nous ne sommes pas loin du seuil des huit milliards, pour en arriver à ma dernière chanson « Vivre par de-là les guerres » …

Eh bien, ne le dites à personne, mais c’est sûr, je suis fou !  Oui fou d’encourager cette bande d’humains sans la moindre sagesse à maintenir un certain équilibre, que même de simples sauterelles à l’instinct grégaire et profitant de l’abondance de nourriture et copulant à plusieurs milliers par mètre carré, peuvent en cas de famine, sur la même surface se retrouver pratiquement seules.   Et je parle d’équilibre ?   Oui, parlons-en !   Réchauffement climatique ?  Fonte des glaces des Pôles ?  Inondations dans nos bassins urbains par des pluies torrentielles de plus en plus fréquentes, ainsi que de véritables tempêtes tropicales qui font tomber nos pylônes électriques et déraciner nos arbres centenaires, comme je le chante dans Mayday Mayday - grande terre malade !   « Des villes même comme New-York, les ouragans s’en moquent » !  Oui, je crois ... et il serait sérieusement temps que nos scientifiques se penchent sur la question de l’équilibre de cette bonne terre qui a perdu la boule.  Est-ce que le Nord ne serait tout simplement pas trop lourd par rapport au Sud ?  Surpopulation dans des métropoles de plus en plus hautes par leurs tours, des barrages retenant des milliards de tonnes d’eau qui devraient s’écouler naturellement !  Non, je ne crois pas que nos Aborigènes d’Australie font vraiment le poids pour contrer l’essor pesant des civilisations du Nord.  Un moment donné dans mes périples en bateau, j’avais imaginé aller à Bogotá proposer à des mômes, terrorisés par ces fameux escadrons de la mort, de les emmener en Australie.   Ce continent presque aussi grand que l’Europe n’a pratiquement pas plus d’habitant que les Pays-Bas.  « - Toi le Belge, me rétorqua, Jean-Louis, mon skipper suisse, avec tous ces pédophiles dont on parle en ce moment dans ton pays (affaire Dutroux) ,  je crois que tu prends un sérieux risque ! »  Et je me contenterai de cette chanson « - Les Enfants de Bogotá » sans jamais aller jusqu’en Colombie.  Ma cadette Barbara, m’avait annoncé par téléphone (Le Spirit of Sindbad faisait escale à Trinidad) son mariage et je sautai dans le premier avion vers la  Belgique.  « - N’y va pas, me souffla Jean-Lou le marin, c’est un piège ! ».  Il avait un peu raison, je me retrouvai juste comme un simple chauffeur conduisant la Rolls et relégué à une table du fond avec d’autres invités. De toute façon leur mariage n’a pas tenu.  Moins de deux ans plus tard, le divorce.  Curieux !  Ils se connaissaient pourtant depuis l’adolescence!    Et tant qu’on y est, parlons-en de ces adolescents, filles et garçons ensemble dans les mêmes classes.  D’où vient cette violence dont les femmes sont les victimes de ces mâles qui violent, les battent, les tuent parfois ?  Une rivalité qui commence sur les bancs de l’école ?  Les anciens avaient-ils tort de séparer les filles des garçons?   Bien sûr que les filles sont plus intelligentes, même si un peu moins fortes pour certains sports   - (nous savons que les disciplines dans les compétitions, les deux sexes sont séparés; que certains médicaments sont exclusivement pour l'un ou pour l'autre) -     cela risque de faire des aigris.   Quant à cette période d’adolescence, que parfois (disons de plus en plus souvent) cette période de doute pour son propre avenir et avec le risque de décrochage de scolarité …ces pères et mères toujours trop pressés, la peur de perdre leur boulot ou leur contrat face à la concurrence des demandeurs d’emploi ou des offres plus alléchantes d’autres fabricants pour augmenter les dividendes (la plaie du monde des travailleurs!) - Ces jeunes à l'âge ingrat sont le terrain idéal pour que graine stress pousse à profusion.   Est-ce qu’un repos sabbatique d’une année pour renouer les liens familiaux et de facto mieux se retrouver dans ses choix sociaux et familiaux, ne serait-ce pas mieux que plutôt voir son enfant doubler ou parfois tripler au frais des parents et de l’Instruction publique ?   Année sabbatique qui pourrait sensiblement réduire le chômage, vu que ce temps, laisserait la place d’un emploi à un intérimaire – et Dieu sait comme c’est devenu à la mode -  durant l’année de réflexion et du rapprochement familial.  Oui, je souhaite, un peu comme une caisse d’épargne de retraite sous forme d’impôts pour des lois de ce genre, plutôt que d’alimenter ces puits sans fond de situations de plus en plus suicidaires qui ne font que des discordes, des combines et des faux profits et les abus, où l’école et les parents n’arrivent plus à maintenir cette harmonie du lien social et de la famille. Impôts en plus? Aïe aïe !  Oui, mais qui permettraient d’autres économies donc logiquement moins de pressions fiscales! Frustrations vers les quelques élites qui dirigeront le monde à leur botte? Peut-être…à moins que cette grande clairvoyance dont ils semblent bénéficier et qui leur aurait permis d’accéder aux plus hautes fonctions, résulterait justement de cette base harmonieuse entre l’école et la famille; instruction et amour pour que cœur et raison, comme deux atomes unis, forment cette structure moléculaire essentielle à la bonne évolution de toutes chose.   Ce ne serait pas à leur botte, mais avec une main tendue pleine de compassion   pour la planète, les êtres, oui tous les êtres qui y vivent, dont nous les hommes y retrouveront le bonheur par le juste équilibre, disons du TOUT comme le Tao... Eh oui, en un demi-siècle, de ma première chanson à la dernière, nous avons doublé notre population de quatre à près de huit milliards.  Cependant avec le temps,  de la chanson de Leo Ferré,  qui finit où il conclut  - «  Avec le temps on n’aime plus »,  qu’aux environs  de sa mort,  le 14 juillet 1993,  j’avais commencé ma chanson:  Les enfants de Bogota par ces mots  « Leo ferré est mort que reste-t-il encore ? »  ,  que même si j’interprète à la guitare avec Françoise M à la contrebasse cette chanson «  Avec le temps » , -  une Françoise M qui me téléphone à l’instant après plus d’une année pour demander de mes nouvelles… et que nous nous sommes fixés pour une rencontre quelque part à Genval en tête à tête,  pour qui sait ?  -  Et que je contredise Léo Ferré qu’avec le temps, on aime plus encore.   Surtout pas de négation.  Merci

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