dimanche 7 juillet 2019

 Que c'est beau la Vie!

Ce dimanche 7 juillet, sans vraiment le vouloir, soumis à la transcendance de ma propre vie non aboutie…car j’y avais cru à cet appel – ce que certains désignent : la vocation…ce qui m’avait surtout fait glisser, au fur et à mesure des années, dans un abîme de déception;  que de pertes d’énergie pour arriver à rien ! -    Oui, et ce dimanche sans éclat, voilà que je me décide malgré ce bel après-midi ensoleillé de rallumer la télé sur France 3.  C’est l’émission « Les grands du rire ».  Pourquoi pas pour échapper à la morosité !   Voilà que réapparaît sur le petit écran Isabelle Aubret interviewée.   Automatiquement mes yeux tombent sur l’enveloppe postale toujours pas classée, du petit mot qu’elle m’expédia en octobre dernier.  Petite réponse courtoise, mais sans accéder à mes désirs d’interpréter avec moi en duo « Vivre par de-là les guerres », chanson au sujet des migrants   vers l’Europe.  Et, une fois de plus, un espoir qui s’envolait…J’en avais l’habitude.  Cependant, de la revoir à nouveau avec son message « Que c’est beau la vie ! » ne put que me réconforter.  Merci Isabelle !

Paroles Georges Salles
Musique Jean-Marie Dorval

Vivre par de-là les guerres


Vivre et encore vivre par de-là les guerres

Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles

La transhumance humaine parcourt mers,  monts et plaines

On rêve de terres promises, de villes qui sécurisent


Parfois, ils ne sont que deux et semblent presque heureux

Il soutient sa belle, leur décision est claire

En elle cette semence qui donne tout son sens

Aux besoins de la Terre ; elle porte la vie en elle


Hélas, les sédentaires ont imposé leurs lois,

Bloquent par des frontières, pourtant l’unique voie !

Voilà que la planète finit par perdre la tête,

Enfante la terreur par quelques massacreurs !


Mais enfin se réveillent du fond de la cité

Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,

De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,

Mais des êtres forts.  Présente nécessité.


Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo

Les mettrait au ghetto ; de voir d’un mauvais œil

Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.

N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?


À tort ou à raison que les dieux me pardonnent

De perdre mes illusions sur le destin des hommes.

Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :

Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.


Vivre et encore vivre par de-là les guerres

Loin des zones hostiles où tombent les missiles

Parfois en cours de route il soutiendra sa belle


Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle



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