jeudi 23 septembre 2021

 

Le deuxième souffle

 

.../...Et quand dans l’Au-delà débarquera mon âme

Trouverai-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre

 

Il est cinq heures, encore nuit, mais déjà bien éveillé suite à une confusion de rêves qui en sont certainement la cause. Serait-ce ma Nuit de Feu, à l’instar du roman d’Éric-Emmanuel Schmitt, lu quelques années auparavant ; mais revisité cette fois avec plus d’attention...d’acceptation à la Puissance Créatrice du Vivant.  Le prolifique écrivain s’était référé, pour son titre, à cette fameuse Nuit de feu du 23 au 24 novembre 1654 de Blaise Pascal, lorsque ce dernier écrivit son Mémorial, gardé précieusement dans la doublure de sa veste et découvert par son domestique après son décès en 1662, à pas encore quarante ans !   L’âge que j’avais, en dévorant avec fièvre, ses fameuses Pensées.  Oui, je peux dire aussi comme l’annonce Marc Lévy « C’est arrivé la nuit », premier tome d’une trilogie – pensait-il au philosophe mathématicien du dix-septième siècle pour ce titre ? -  qui poussera ma curiosité à me plonger également dans le suivant « Le crépuscule des fauves » ...Une fiction qui relate l’aventure palpitante de neuf hackeurs qui cherchent à déjouer la machination d’une poignée de puissants qui s’attaquent à nos libertés.  Vivement le troisième tome pour la finale ; curieux de connaître les conclusions !  Cette nuit-ci, dans mon rêve, je me vois enjamber le bastingage à la poupe du ferry, censé me ramener vers la Corse...J’imaginais plonger et disparaître à jamais... ma dernière volonté : « prendre la mer pour qu’elle me prenne à son tour » comme le chante Renaud. Oh, comme Empédocle, selon la légende, avant de se jeter dans l’Etna, mes sandales bien en vue à bord, en y ayant glissé ma CI et un petit mot, question de dissiper le moindre doute quant à savoir c’est qui et pourquoi ; mais surtout en priant les Vivants qui auraient la mauvaise idée de tenter me repêcher ; de respecter ma stricte volonté : laissez moi avec Neptune.  J’ai toujours exécré les funérailles coûteuses et florissantes...d’être enfermé dans une boîte ; et pire encore, incinéré  

 

Un songe d’une nuit, quoi ? 

In fine après « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard avec Belmondo, qui vient de nous quitter, où débute mon texte pour ma requête envoyée à l’Assistance Publique (quand on n’a pas eu la chance d’avoir son public, il reste l’assistance) de Rixensart pour espérer un habitat à prix modéré.   Cependant, « Le Deuxième souffle » de J.P.  Melville avec Lino Ventura, bien que triste soit la fin du film, est un titre d’espoir en ce qui me concerne.  Qui sait ?

 

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